no results

Le Brésil au Littré

  • 22/03/2023
  • A propos de l'hôtel

Les nouveaux “ambassadeurs” brésiliens du Littré, Adriana Reis et Paulo Panayotis nous ont rejoints à Paris pour une escapade touristique avant de s’envoler pour Londres.

Ces journalistes, venus à la rencontre de la directrice de l’hôtel le Littré, sont les fondateurs du portail journalistique touristique brésilien O que Vi Pelo Mundo, qui signifie “ce que j’ai vu à travers le monde”.

Adriana Reis, journaliste, rédactrice en chef et co-créatrice du portail, a notamment fait ses études à Bordeaux en 1994. Elle a travaillé auparavant en tant que correspondante internationale chez TV Record mais aussi en tant que reporter, productrice, éditrice et coordinatrice internationale.

Paulo Panayotis, d’origine grec, est né au Brésil, il est le fondateur d’Oquevipelomundo. Journaliste, reporter et coordinateur international, il utilise son expérience afin de proposer à un public brésilien éduqué et désireux de voyager, des conseils et contenus journalistiques sur les différents hôtels, restaurants, musées et plus généralement l’aspect culturel d’un pays.

A la recherche de précieux conseils, bonnes adresses et recommandations, Adriana et Paulo étaient très fréquemment sollicités par les adeptes du voyage. Ils ont décidé de mettre à profit de la population brésilienne au pouvoir d’achat élevé leurs précieuses adresses amassées à travers le globe. Un métier de passion s’est développé, poussé par leurs aspirations au voyage et leur précédentes expériences professionnelles enrichissantes.

Ce qu’apprécient les Brésiliens à l’hôtel Parisien Le Littré

De grandes chambres spacieuses et lumineuses sont synonyme de confort pour les Brésiliens. Culturellement, ils ont une disposition à s’apprêter en toute occasion, raison pour laquelle ils débarquent à Paris avec des bagages volumineux. Les chambres dotées d’un dressing à l’hôtel le Littré sont ainsi parfaites pour ce type de clientèle.

La localisation, entre Saint Germain des Prés et de Montparnasse, est idéale. La Rive Gauche est bien la rive préférée des Brésiliens. 

Souvent peu parlé par les Brésiliens, l’anglais n’est pas une langue obligatoire au Brésil. Pour apprendre une seconde voire une troisième langue, il faut disposer d’une bourse, seulement réservée aux plus doués qui leur permettra d’accéder aux alliances française et britannique. Ainsi, un service de conciergerie ayant la capacité de parler portugais est extrêmement valorisé. 

A l’hôtel le Littré, les touristes brésiliens sont le cœur de notre clientèle internationale, avec qui nous avons tissé des liens. Notre service de conciergerie, multilingue, est à l’écoute des besoins. Échanger avec nos concierges est indispensable; les brésiliens apprécient et valorisent la proximité. 

L’interview de journalistes brésiliens au coeur d’un hôtel Parisien

Après un entretien sur l’historique de l’hôtel, son retour sur le devant de la scène après la crise du COVID-19, et les évolutions à affronter dans le secteur de l’hôtellerie, c’est au tour des journalistes globetrotteurs de répondre à nos questions.

  • Comment définiriez-vous les Brésiliens et que pouvez-vous nous dire du Brésil ?

Au Brésil, on observe des différences majeures à l’intérieur du pays d’un point de vue climatique, culturelle et ethnique. En été, le Nord du Brésil peut atteindre près de 35° l’été alors que le Sud avoisine les 0°. D’un point de vue ethnique, les Brésiliens habitant au Nord sont des indigènes alors que ceux du Sud, proches de l’Argentine et de l’Uruguay, sont des Italiens, des Européens en général. On assiste à une population brésilienne cosmopolite. 

L’eldorado brésilien est sans aucun doute Paris, la ville de l’amour et du romantisme, elle ne cesse de faire rêver de nombreux touristes chaque année, qui vont même jusqu’à réserver leur séjour à crédit pour admirer la sublime Dame de fer depuis les chambres de l’hôtel Littré. En effet, la majorité des Brésiliens possèdent un niveau de vie assez bas, ne leur permettant pas de voyager, le voyage est donc considéré comme un luxe.

Très chaleureux, c’est un peuple qui aime accueillir les autres et faire découvrir sa culture et les lieux touristiques. Le contact physique est omniprésent, les gestes d’affection sont la coutume lors d’une rencontre. Il y a une forte proximité, qui se déploie facilement.

  • Qu’appréciez-vous à Paris ?

L’hôtel le Littré bien sûr et son excellent rapport qualité- prix. Nous avons particulièrement apprécié la variété du petit-déjeuner ! 

Nous apprécions tout. Paris est une ville magnifique, toujours en mouvement, avec son lot de choses nouvelles à découvrir. Pour nous, tous les vols sont en direction de Paris.

  • Racontez-nous une anecdote professionnelle ?

Lorsque nous étions correspondants à Londres, nous sommes partis en vacances en Grèce, à Santorin. C’est là où nous avons appris la mort de Lady Diana à la télévision. Nous avons rassemblé nos affaires et sommes partis le plus rapidement possible pour couvrir cet évènement dramatique.

Nous avions eu l’occasion d’accéder à des lieux privilégiés et rencontrer des personnes privilégiées, tels que la Reine d’Angleterre, la princesse Diana, le président Nelson Mandela. Nous connaissons respectivement 40 et 70 pays à travers le globe. 

  • Que préférez-vous dans votre métier ?

“La liberté” nous dit Paulo. “C’est la possibilité de faire ce que je souhaite chaque jour, d’explorer et de rencontrer des gens. Pour moi, un contact yeux dans les yeux est et reste irremplaçable.

En tant que journaliste, il est très important de rencontrer les personnes en face à face afin de se faire son opinion, et analyser sa communication verbale et non verbale. Elle nous permet de déceler en qui nous pouvons avoir confiance”.

“Nous sommes constamment en quête de savoir, un journaliste ne s’arrête jamais d’apprendre. J’apprécie la diversité des lieux, des histoires et des rencontres.

Ce que je souhaite savoir du Littré est ce qui se cache derrière ses murs. Si les murs ont des oreilles alors j’écoute attentivement les histoires que l’établissement renferme.”

  • Que vous apporte le voyage d’un point de vue personnel?

Il y a une phrase qui dit que “Voyager est la seule chose que l’on achète qui nous rend plus riche”. Nos amis au Brésil qui ne voyagent pas, nous disent que nous sommes très riches culturellement. En effet, notre métier nous permet d’avoir accès à une grande diversité de cultures, de personnes, on apprend beaucoup des autres, on évolue.

“Si tu veux être heureux, voyage avec deux sacs : un pour donner et un autre pour recevoir.” Goethe

 

  • Quels sont vos projets à venir ?

Dès demain, nous continuons notre programme touristique à Londres, avant de revenir à Paris pour retourner au Brésil. Se retrouver chez soi fait aussi du bien après un long voyage. Reprendre notre projet en Bourgogne qui avait démarré avant le Covid qui n’a pas pu voir le jour. Nous souhaiterions mettre en place un projet avec le Littré pour la période des Jeux Olympiques.

Aujourd’hui, le secteur de l’hôtellerie est plus que jamais confronté aux enjeux économiques. Le défi de l’hôtel le Littré, des autres hôtels de la Capitale et du monde est de maintenir l’aspect humain au cœur de ses préoccupations.

Car en effet, “Ce qui fait la différence entre deux hôtels 5 étoiles n’est pas la qualité des infrastructures au sein des chambres, et des espaces communs mais bien les personnes derrière ces infrastructures. C’est l’humain qui rend ce service client si personnalisé et chaleureux, à l’image de la culture brésilienne.” Paulo Panayotis.